La Grèce

La Grèce, ses oliviers, ses plages, ses habitants super gentils, nous invitent au farniente !

Nous avons débarqué à la frontière avec l'Albanie, donc nous commençons par longer la côte en direction du Péloponnèse. Hormis Olympie, nous boudons les sites archéologiques pour profiter de la côte, des plages et des paysages naturels magnifiques en ce mois d'avril.

Nous faisons un premier stop entre Preveza et Parga à la Taverna Di Lulu. Un petit coin de plage rien que pour nous avec une aire de stationnement à 2 pas de la plage, dans une prairie sous les oliviers (GPS N 39°05'40", E 20°38'15"). Les loulous ont profité du sable à fond après tous ces kms et toutes ces villes même si la météo était un peu fraîche.

Une journée de pluie et de froid et l'accueil extrêment sympatique nous font prolonger notre séjour à la Taverna di Lulu. En attendant chacun s'organise sa petite vie…

Le soleil revenu, nous reprenons la route entre mer et montagne en prenant garde aux moutons, chèvres et même des cochons noirs, qui cheminent nonchalamment sur la route.

Du coup picnics en bord de mer et bivouacs improvisés sur un bout de plage se succèdent pour notre plus grand plaisir ! (Un grand merci aux gens du Sud Ouest qui nous ont pourvu à ces picnics !! Geneviève, tes conserves sont un régal !)

Les plus courageux en profitent pour piquer une tête !

A Nafpactos, joli petit port fortifié, nous arrivons en vue du pont qui relie le Péloponnèse au continent. La vue sur les sommets enneigés est vraiment jolie !

Maintenant direction Olympie, site d'une grand importance religieuse à l'époque antique et lieu des jeux olympiques.

Le site est agréable surtout à cette époque, avec les arbres de Judée en pleines fleurs.

Qui a vu la balle ????

Les « dieux du stade » se lancent un défi à la course !

Après un picnic partagé avec une famille française qui fait un tour du monde en camping car, nous quittons Olympie et reprenons la route en longeant la côte du Péloponnèse.

Nous faisons étape à Pylos.

Après une nuit bruyante sur le port, nous partons découvrir la lagune de Yalova toute proche. Nous grimpons au vieux château de Navarino d'où nous avons une vue magnifique !

Après cette grimpette, qui nous a donné chaud, une petite trempette dans la lagune est la bienvenue !

Puis nous continuons à longer la côté, direction Methoni et sa forteresse,

puis Koroni,

et nous remontons en direction de Kalamata pour une randonnée extra pour aller admirer les chutes et les lacs de Polymimnio. Grimper parmi les rochers était « sport », avec des passages un peu délicats pour les enfants, mais tout le monde a adoré !

Nous ne nous arrêtons à Kalamata que le temps de trouver un garage pour réparer notre roue dans laquelle un clou avait eu la mauvaise idée de se planter. Et oui, sans roue de secours, cette mésaventure peut vite être problématique ! Trouver un garage ouvert un samedi à 17h dans une ville qu'on ne connaît pas, n'est pas chose aisée, mais c'est sans compter avec la gentillesse légendaire des Grecs à qui nous nous adressons ! Nous repartons finalement à 18h, soulagés et sereins, vers la suite de notre aventure !

Après Kalamata, nous rejoignons la ville abandonnée de Mystra par une petite route de montagne qui slalome à travers le massif du Taygète. Les paysages sont superbes.

Mystra est construite à flanc de montagne. Sa forteresse domine la vallée. La ville est abandonnée sauf 5 nonnes qui continuent à habiter l'un des monastères. Mystra a connu de nombreux conquérants pour être finalement incendiée par les Russes puis les Albanais. Les maisons sont en ruines mais les églises sont quasi intactes même si les fresques à l'intérieur sont très abîmées.

et surtout le printemps nous offre un cadre verdoyant et des tapis de fleurs !

Nous descendons maintenant vers le Magne, la partie la plus rocailleuse, la plus rude du Péloponnèse avec ces fameuses « maisons-tours » carrées.

Après un stop à Gythion, petite vile à l'entrée du Magne, le temps de faire une coupe d'été aux garçons,...

...nous longeons la côte est du Magne.

Nous traversons de toutes petites bourgades accrochées à la montagne ou lovées autour d'une petite crique.

Après quelques tours et demi-tours, nous finissons (toujours avec l'aide des locaux en mélangeant 3 mots de grecs et 5 mots d'anglais…) par trouver le départ d'une randonnée dans la montagne qui rejoint un monastère. Une randonnée, comme on les aime : avec des cailloux, des rochers pour crapahuter, du soleil mais pas trop, des jolis paysages, des tapis de fleurs et même … un troupeau de chèvres intriguées par ces bipèdes qui gravissent leur montagne ! Résultat : le monastère est en ruines, mais la ballade est vraiment jolie ! Comme nous redescendons un peu tard, nous dormons au départ de la ballade, sur un petit promontoire d'où nous avons une vue splendide.

Au matin, nous quittons le Magne, direction : Monemvassia, un petit village médiéval caché derrière ce promontoire rocheux, sur une presqu'île uniquement reliée à la terre par une digue.

Ce n'est pas le Mont St Michel, mais ce petit village mérite le détour ! Il a été très bien restauré voir reconstruit. Nous découvrons le village en nous perdant dans le labyrinthe de ses petits rues étroites et tortueuses et ses passages voûtés.

Le Guide du Routard nous avait bien dit que le petit village de Kyparissi se mérite ! C'est au bout de quelques heures de petites routes de montagnes que nous découvrons le village et sa petite crique.

Le retour sera un peu compliqué : nous avons voulu couper par les routes de montagne plutôt que de reprendre la route principale, mais nous nous sommes retrouvés sur des pistes empierrées, pas très larges, à flanc de montagne et nous avons dû rebrousser chemin plusieurs fois. (Patrice, à la manœuvre, t'es un champion !!). Et les directions n'étaient le plus souvent pas traduites en alphabet latin… Heureusement la majorité des Grecs parlent bien anglais et nous avons pu demander notre chemin. Malgré tout, les paysages étaient jolis !

Sur la route d'Athènes, nous nous arrêtons découvrir le site antique de Mycènes avec son mur d'enceinte aux blocs énormes. Tout près, la tombe monumentale du Trésor d'Atrée : une allée monumentale mène à un dôme tout en pierres de 13 mètres de haut.

Nous passons 2 jours à Athènes. Le quartier du site archéologique est agréable avec de nombreux passages arborés. La relève de la garde devant le Parlement d'Athènes a fait beaucoup rire les enfants. La visite des sites antiques, un peu moins….

la relève de la garde, le stade des premiers jeux olympiques modernes, le temple de Zeus, l'Acropole, le temple d'Ephaïstos

Après Athènes, nous remontons la côté est de la Grèce : direction la région du Pélion. Nous traversons une « mer » d'oliviers !!

Nous bivouaquons sur de petites plages

bivouac sur une petite plage ; l'école en plein air ; la cour de récré

A l'entrée de la péninsule montagneuse du Pélion, nous nous arrêtons à Volos, 3ème port de Grèce, le temps de quelques emplettes (nous sommes le 30 avril et le compte à rebours que tient Nathan arrive presque à son terme...).

Le 1er mai, nous découvons Makrinitsa, un joli petit village de montagne accroché à 600m d'altitude. On est loin de l'image d'Epinal des maison blanches aux volets bleus avec une mer d'azur en arrière plan, mais ce petit village montagnard est vraiment très joli et très animé le weekend.

Nous terminons la journée au pied de la montagne devant un bon gâteau et 10 bougies. HAPPY BIRTHDAY NATHAN !!

Merci à tous pour vos messages pour mon anniv'. Ça m'a fait plaisir que vous pensiez à moi !

Nathan

Nous vadrouillons quelques jours dans le Pélion, qui ne nous enthousiasme pas autant que le Péloponnèse. Peut-être n'avons-nous pas réussi à trouver les jolis coins...

Nous faisons tout de même une randonnée agréable sous les oliviers pour monter au petit village de Miliès.

Après quelques jours à Volos pour gérer l'intendance, nous prenons la direction des Météores. Ce sont d'énormes formations rocheuses sur lesquelles ont été construits des monastères.

Nous ne visitons que le monastère du Grand Météore et le monastère de Roussanou. Contrairement à ce que nous avons vu à Mystra, ces monastères sont encore habités par des communautés de moines et nonnes et les bâtiments et les fresques à l'intérieur des églises sont parfaitement conservés. Les murs et plafonds des églises orthodoxes sont entièrement peints de fresques et d'images saintes. Elles sont magninfiques.

Nous nous contenterons de nous ballader autour des autres monastères pour profiter des points de vue superbes ! Quand on emprunte les petits chemins muletiers, qui étaient les seuls accès avant que la large route actuelle ne soit construite, on perçoit la difficulté que représente la construction de tels édifices en haut de ces imprenables rochers.

Les Météores

Le temps se gâte : 2 jours de pluie. Nous decidons de poursuivre vers Ioannina.

Petite halte à Metsovo, un village de montagne (par des routes de montagne aussi ! ). Toits de lauze et balcons en bois : on est très loin des clichés de la Grèce.

Metsovo

Il est un peu tard pour rejoindre Ioannina ce soir. Nous rejoignons un point de stationnement dans la montagne, près d'un lac, que Patrice avait repéré sur un blog. Nous arrivons juste pour admirer le coucher de soleil ! (il n'est pas trop beau ce coucher de soleil, Véro ? ) Nous passons une nuit au calme et nous profitons d'une petite ballade dans la montagne le lendemain matin avant de poursuivre par une route de montagne qui traverse des paysages magnifiques.

Le bivouac près du lac

Nous descendons vers Ioannina, où nous stationnons près du lac une journée pour découvrir la ville et préparer la suite du parcours.

La mosquée d'Ali Pacha et son sérail

En fin de journée, nous roulons une petite heure vers le nord pour nous stationner en pleine montagne tout près de la frontière albanaise. Dernier coucher de soleil sur les montagnes grecques...

A 9h sonnantes, nous passons la frontière albanaise, pas complètement sereins ... Finalement la route SH4 que nous empruntons pour remonter est moins mauvaise que ce que nous avions pu lire sur les blogs. Elle paraît récente. Nous arrivons à proximité de Tirana en milieu de journée. Galère à Tirana : il n'y a pas un seul panneau de direction ! Après avoir demandé plusieurs fois, je finis par trouver une personne qui parle anglais, qui m'explique très gentillement que nous ne sommes pas du tout sur la bonne route, qu'il faut retourner d'où nous venons, vers Dürres et reprendre à gauche la direction de Skhöder. Cela fait une heure que nous tournons en rond dans Tirana !! Un peu vexant, mais cela fait parti du voyage ! Nous passons finalement la frontière avec le Monténégro vers 18h. Cap au sud. Nous nous stationnons pour la nuit sur le parking d'une pizzeria près de la plage